Depuis près de 20 ans, mes collègues de l’Unité Communication et Prévention et moi-même intervenons sur demande, dans les classes dès le degré secondaires I (Cycle d’orientation, secondaire II, formation générale, formation professionnelle et écoles supérieures), de manière préventive et gratuite. Ces visites annuelles ont pour objectif de sensibiliser les enfants et les jeunes aux comportements à risque susceptibles de les conduire à commettre des infractions au sens du Code pénal. Elles permettent également d’instaurer un dialogue constructif entre nous policiers, le corps enseignant et les jeunes. Ces derniers n’ont pas toujours conscience de leurs droits, mais aussi et surtout de leurs devoirs envers la société, c’est pourquoi cette action de prévention s’intitule « Droits et devoirs ».

Les sujets traités évoluent en fonction des nouvelles infractions et risques auxquels les mineurs peuvent être exposés. Alors qu’auparavant, les principales préoccupations portaient sur les dommages à la propriété, les lésions corporelles, le vol ou encore le racket, nous mettons aujourd’hui un accent particulier sur la cybercriminalité, notamment le cyber-harcèlement, la sextorsion, le partage de contenus intimes (nudes/sexting), la pornographie, la pédopornographie, le harcèlement scolaire physique, verbal ou psychologique (bullying), ou encore la manipulation de mineurs en ligne dans le but de les exploiter sexuellement (grooming).
En parallèle des thèmes abordés en classe, nous proposons également, sur demande, des « Soirées parents », où ces derniers peuvent être informés et échanger autour des problématiques rencontrées par leurs enfants.
Ces actions nous permettent de guider les victimes et leurs parents vers notre section Mineurs & Mœurs qui collabore à la prévention et mène les enquêtes pénales.
A tous les échelons, la Police cantonale valaisanne s’engage pour créer un cadre de vie plus sûr où chacun connaît et respecte ses « Droits et Devoirs ».