Editorial

Police cantonale valaisanne – Unité Communication et Prévention – Membre de la rédaction de la revue Police.

Le bénévolat… Un pilier de la société

Les restrictions liées à la pandémie de Corona nous ont montré de manière impressionnante, au cours des deux dernières années, à quel point les contacts sociaux sont fondamentaux pour la cohésion de notre société. Depuis la levée des mesures Corona, nous apprécions d’autant plus nos « libertés » retrouvées, que nous considérions auparavant – consciemment ou inconsciemment – comme acquises.

Des habitudes longtemps attendues font ainsi peu à peu leur retour dans notre quotidien. Les manifestations sportives, culturelles ou de loisirs traditionnelles peuvent être à nouveau planifiées et organisées dans un cadre digne. Nombre de ces manifestations ont un point commun : le bénévolat. Il existe un large consensus dans la société sur le fait que sans travail d’intérêt général, nombre de ces manifestations ne pourraient pas avoir lieu.

Dans la « Revue Police », nous avons déjà publié plusieurs articles sur de tels événements, dont le bénévolat constitue le pilier central. Par exemple la manifestation « Bärgüf », organisée par le Team-Z pour récolter des dons contre le cancer, Nez-Rouge, le camp fédéral des scouts cet été dans la vallée de Conches ou, comme dans ce numéro, le Tour de Romandie.

Mais le bénévolat n’est pas seulement la base de certains événements. Le bénévolat est plutôt considéré comme un pilier important de notre société.

Entre-temps, le travail bénévole institutionnalisé et informel fait même partie des enquêtes annuelles de l’Office fédéral de la statistique. Et ce à juste titre, car le bénévolat est considéré comme un élément central de ce que l’on appelle le capital social. Celui-ci comprend d’une part les contacts sociaux personnels et le soutien du réseau social et d’autre part l’engagement personnel pour le bien de la communauté. Il donne ainsi des indications sur la cohésion ou la cohésion d’une société (OFS, 2021).

A ce sujet, jetons un coup d’œil sur les statistiques de l’Office fédéral de la statistique :

Au total, la population suisse consacre en moyenne 1,6 heure par semaine au bénévolat en 2020. Le taux de participation était de 41%. Les hommes consacrant plus de temps aux associations et aux organisations et les femmes à l’aide informelle aux parents et aux connaissances (OFS, 2021).

Je laisse à chacun d’entre vous le soin de convertir ces heures de capital social en capital financier. Des chiffres impressionnants ; sans aucun doute ! Mais je suis convaincu que pour toutes les femmes et hommes qui sont à l’origine de ces relevés statistiques, ce n’est justement pas cette considération ou ce calcul financier qui est au centre de leurs réflexions.

Au nom de la rédaction, je vous souhaite une bonne lecture.

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