invité de la rédaction

Président du Grand-Conseil

200 ans et toujours autant d’émotion

Le 12 mai dernier, j’ai eu la chance de devenir Président du Grand Conseil du Canton du Valais. Pour beaucoup de cantons romands, c’est une fonction assez anodine, mais en Valais, c’est une fonction qui est traditionnellement très importante pour les autorités et les citoyens. À l’occasion de cette élection, c’est une tempête médiatique qui se met en place avec à la clé une fête organisée par la commune de résidence du nouveau Président, digne d’un des plus grands festivals de fanfares.

Les émotions qui m’ont envahi tout au long de cette journée incroyable sont indescriptibles. L’annonce des résultats du scrutin, les embrassades et les poignées de main, les larmes de joie de la famille, ainsi que des discours extrêmement touchants, tout cela laisseront une trace indélébile dans mon cœur.

Mais les moments les plus émouvants de la journée ont sans aucun doute été éveillés par la présence de la garde d’honneur et de la fanfare de la Police cantonale.

À la cathédrale, alors que tous les convives attendaient sagement le début de la messe, le son fracassant des tambours et le retentissement des pas des soldats en rouge, noir et bleu nous embarquèrent dans une tempête émotionnelle qui nous donna la chair de poule.

A la sortie du Parlement, à la suite de mon élection par le plénum en qualité de premier citoyen du Canton, encore ébloui par la lumière du soleil, on aperçoit le regard persan du Lieutenant-Colonel Antille et on entend retentir la donnée d’ordre…

« Détachement d’honneur, Garde à vous, Fixe, Présentez armes. »

« Monsieur le Président, je vous annonce le détachement d’honneur, prêt pour la cérémonie. »

Au moment où la célèbre fanfare de la Police cantonale valaisanne entame notre hymne cantonal, Marignan, je peux vous assurer que même les montagnes russes les plus vertigineuses ne vous retournent pas les tripes à ce point.

La garde d’honneur symbolise les traditions et les valeurs qui font partie intégrante de l’ADN des Valaisannes et des Valaisans. Quel dommage que tout le monde ne porte pas le même regard sur cette formation, notamment lors de la célèbre Fête-Dieu de Sion.

Tout cela pour vous dire que je suis extrêmement fier de notre Police, qui en plus de son rôle premier, celui d’assurer la sécurité des citoyennes et citoyens de notre canton, trouve le temps de participer à la vie politique du Valais en nous faisant tous et tous vibrer avec ses magnifiques prestations.

Je tiens sincèrement, au nom du Grand Conseil de la République et Canton du Valais, à vous remercier, vous, les gardiens de la paix, pour votre engagement quotidien en faveur de notre population.

Vive la Police et vive le Valais.

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